Si vous avez un site internet qui génère peu de trafic qualifié, c’est fort probable que ce soit votre stratégie de contenu qui en soit la cause. Vous voulez remédier au problème ?

Ça ne passe pas par quatre chemins : votre site doit commencer dès maintenant à se positionner sur les requêtes les plus tapées dans les moteurs de recherche par les internautes.

Et ça, ça ne peut se faire que si vous savez et comprenez ce que sont les intentions de recherche.

Pas de panique à bord, je suis là pour tout vous expliquer dans les règles de l’art !

Le duo de choc pour dompter Google : l’analyse sémantique et le SEO

Déjà, c’est quoi l’analyse ou la recherche sémantique ?

👉 C’est une étude qui permet d’identifier les mots-clés les plus utilisés sur Google. Sa finalité, c’est d’améliorer la précision des réponses apportées aux internautes grâce à une meilleure compréhension de leurs besoins.

C’est bien simple, c’est la toute première phase d’une bonne stratégie de référencement naturel. Ce qui vous permettra alors de proposer des contenus de valeur pour votre audience.

D’ailleurs, saviez-vous que les moteurs de recherche, notamment Google, comprennent de mieux en mieux le langage humain ? Et pour ça, ils utilisent des algorithmes de langage naturel, sans oublier la correspondance des concepts et les synonymes.

Ce qui fait qu’après une analyse, les robots d’indexation de Google considèrent que vos pages répondent précisément aux demandes faites par les internautes. Vous pourrez alors apparaitre systématiquement en pole position sur les pages de résultat de recherche, la position 0.

D’un autre côté, l’étude sémantique vous permet aussi de trouver facilement les meilleurs mots-clés de longue traîne (plus de trois mots) sur lesquels vous positionner. C’est particulièrement bénéfique aujourd’hui, dans un monde où la recherche vocale a favorisé la formulation de requêtes de plus en plus explicites (« quel est le dernier album de The Offspring ? », par exemple).

En analysant séparément chaque terme constituant ces requêtes et en l’associant aux demandes des internautes, la recherche sémantique multiplie les requêtes qui conduisent à vos pages. Ce qui fait que votre site devient visible sur énormément de recherches.

Par conséquent, le taux de clic menant à votre site est amélioré et votre trafic augmente inexorablement. Et qui dit plus de visites, dit plus de ventes !

Les différentes étapes de l’utilisation de l’analyse sémantique

L’étude sémantique est une étape de travail indispensable pour les consultants SEO. Je vous détaille ci-dessous les étapes que l’on respecte habituellement lorsqu’on s’occupe d’un audit de ce type.

1. On identifie les mots-clés relatifs à votre métier ou votre secteur d’activité

Identifier clairement votre métier ou le secteur auquel vous appartenez vous aidera à déterminer les principaux mots-clés (ou requêtes) qui s’y rattachent. Et si vous avez une zone géographique d’influence bien définie, vous pouvez aussi l’ajouter afin d’obtenir des résultats plus précis.

Si on prend mon exemple, je suis un rédacteur web SEO à Lyon, spécialisé en e-commerce.

Pour identifier les mots-clés associés à mon activité, je vais taper « rédacteur web Lyon » dans Google Keyword Planner ou Ubersuggest, histoire d’analyser le nombre de recherches mensuelles et la concurrence pour ce mot clé.

Dans Ubersuggest :

Dans Google Keyword Planner :

Pour aller plus loin, vous pouvez effectuer votre recherche en mettant en avant les services clés que vous proposez. L’objectif ici, c’est d’établir une liste de mots-clés secondaires mais pertinents à exploiter, pour élargir le champ lexical de vos contenus.

  • Rédacteur fiches produits
  • Rédacteur site web
  • Rédaction de contenus web, etc.

En procédant ainsi, vous aurez connaissance des mots clés liés à votre activité que recherche votre cible.

>>> À lire aussi : Trouver mots clés : ma technique pour des mots clés pertinents

2. On identifie les attentes de nos cibles 

Ensuite, on doit se mettre dans la peau de l’internaute pour mieux comprendre ce qu’il recherche. Autrement dit, étudier la demande de votre client idéal (buyer persona) à chaque étape de son parcours d’achat.

Il faut toujours penser démarche de qualité, pour offrir une expérience utilisateur au top du top, tout en insérant les mots clés que vos prospects attendent. Et ça, ça ira dans le bon sens pour améliorer votre classement dans les pages de résultats de recherche. Ce qui va donc booster votre visibilité en ligne.

Vous allez donc jouer le rôle d’un potentiel client. Imaginez ensuite les questions qu’il pourrait se poser pour trouver quelqu’un comme vous.

Par exemple, est-ce qu’une personne qui va taper « rédacteur web » dans la barre de recherche :

  • Veut des informations sur le métier de rédacteur web ?
  • Recherche un prestataire de services pour rédiger son site internet ?
  • Veut acheter une formation pour devenir rédacteur web ?

C’est en procédant de cette manière que vous allez pouvoir identifier les meilleures requêtes sur lesquelles vous positionner.

Si mon client cible recherche plutôt de la formation pour devenir rédacteur web, je vais alors créer du contenu adapté à sa demande, pour faire apparaître mon site sur le mot clé « rédacteur web » !

3. On vérifie la pertinence des mots-clés sélectionnés

On arrive à l’étape où on va faire un gros tri pour conserver les mots-clés avec le plus fort potentiel.

Là, on retourne donc sur Google Keyword Planner ou Ubersuggest. Mais il y a tout un tas d’autres outils spécialisés dans la recherche de mots clés :

  • Google Suggest
  • Google Trends
  • Ranxplorer (c’est celui que j’utilise pour « piquer » les mots clés de mes concurrents 😂)
  • Also Asked
  • Google Search Console
  • Semrush, etc.

Ils vont seront grandement utiles pour collecter un maximum de mots-clés. Mais aussi analyser le trafic qu’ils peuvent générer, ou encore leur degré de concurrence !

Mais moi, ce que j’ai par-dessus tout, ce sont les outils d’optimisation sémantique :

  • 1.fr (mon préféré)
  • Yourtext.guru
  • SEOquantum

Avec eux, vous allez avoir une liste de termes et de champs lexicaux que vous pourrez alors insérer dans vos contenus.

C’est comme ça que les robots des moteurs de recherche pourront se dire « ok, ce texte parle bien de ce mot clé là, je vais donc le classer sur ce mot clé là ». Simple comme bonjour !

D’ailleurs, 1.fr vous donnera un score en pourcentage, pour vous donner une idée du degré d’optimisation de vos pages web.

Astuce supplémentaire : regardez tout en bas des pages de résultats Google, quand vous tapez votre mot clé. Vous allez trouver une liste de mots clés secondaires qui pourront grandement vous aider dans la construction de votre contenu.

Trouver des mots clés avec les recherches associées de Google

N’hésitez pas à traiter de ces sujets-là dans votre page, ça n’en sera que grandement apprécié par Google et ses googlebots.

💡 Et pour finir, on respecte la règle suivante :

Un bon mot clé, c’est un mot clé avec un faible indice de concurrence, et un volume de recherche relativement élevé.

Le plus important, c’est que vos mots-clés soient pertinents et adaptés à ce que vous proposez. Et surtout, ne faites pas l’erreur que j’ai pu faire au début de mon activité : ne pas suroptimiser vos contenus. C’est le meilleur moyen de se faire pénaliser par l’algorithme de Google !