Quand on parle de tarification pour un rédacteur web, la grande question c’est : vaut-il mieux facturer au mot ou à l’heure ?
D’un côté, tu as la tarification au mot. Super transparente pour le client et facile à gérer pour toi si tu connais bien ton rythme de travail.
De l’autre, la facturation à l’heure, qui peut mieux refléter l’effort réel mis dans des projets plus complexes ou demandant beaucoup de recherche.
Ce choix n’est pas à prendre à la légère.
Tout dépend de ton expérience, de ton domaine d’expertise, du type de contenu que tu produis, et même des services complémentaires que tu peux offrir. Et bien sûr, de la manière dont tu travailles et de ce que préfèrent tes clients.
Chacun a ses avantages et ses pièges, et c’est à toi de décider lequel correspond le mieux à ta manière de travailler et à tes objectifs.
Je suis Alexandre Montenon, rédacteur web SEO depuis 2011. J’ai créé une formation rédacteur web, et je te propose ici de découvrir ici quelle est la meilleure stratégie pour un rédacteur web, entre tarif horaire ou tarif au mot !
Tarification au mot
On commence par la tarification au mot.
C’est simple : tu fixes un prix par mot écrit. Ça a l’air cool parce que c’est transparent pour le client et facile à gérer pour toi.
Par exemple, tu écris 1000 mots à 0,10 € le mot, tu te retrouves avec 100 € pour l’article.
Mais, il y a un mais.
Tu pourrais sous-estimer le boulot. Imagine, tu te lances dans un article qui demande des heures de recherche. À la fin, même si ton article est top, le temps passé ne correspond pas vraiment à ce que tu gagnes.
C’est le risque ici : tu peux finir par bosser plus pour gagner moins.
Et si tu baisses ton tarif pour être compétitif, tu risques de sacrifier la qualité. Et on est d’accord que tu veux être payé.e à ta juste valeur et garder un niveau de qualité élevé, non ?
▶ À lire aussi : Comment appliquer un tarif au mot en tant que rédacteur web débutant ?
Tarification à l’heure
Maintenant, la tarification à l’heure.
C’est génial pour les projets où tu peux pas vraiment prédire combien de temps ça va te prendre. Tu factures ton temps, point.
Si tu travailles sur un article avec beaucoup de recherches ou des interviews, cette méthode assure que tu sois payé pour chaque minute de ton travail.
Cependant, ça demande une confiance de ouf avec ton client.
Il doit croire que tu ne vas pas traîner exprès pour gonfler la facture. Et toi, tu dois être transparent sur combien de temps tu passes vraiment sur son projet. C’est un équilibre délicat à trouver.
Par exemple, si un article te prend 5 heures à 50 € l’heure, tu dois expliquer clairement pourquoi ça a pris ce temps. Et ça, c’est pas toujours facile.
▶ À lire aussi : Comment justifier son tarif horaire à ses clients en tant que rédacteur web ?
Tarification au forfait
Le concept est simple : tu fixes un prix pour tout un projet ou une série d’articles.
Et ça c’est top, parce que ça te permet de te concentrer sur la qualité sans te soucier du nombre de mots ou des heures passées.
Disons que tu as un projet pour écrire 5 articles sur un sujet que tu maîtrises. Tu proposes un forfait. Tout le monde sait où il va dès le début : toi, tu sais combien tu vas gagner, et le client sait combien ça va lui coûter.
Le truc cool avec cette méthode, c’est que ça valorise le résultat final plutôt que le processus.
Ça te pousse à donner le meilleur de toi-même pour que le projet soit une réussite. Mais attention, tu dois bien estimer l’effort nécessaire pour ne pas finir perdant.
C’est un peu comme accepter une mission avec des objectifs clairs : le chemin importe moins que la destination, tant que le résultat est là.
Petites réflexions personnelles à avoir
Avant de choisir ta méthode, réfléchis bien.
Si tu es un crack sur des sujets complexes comme l’immobilier ou la santé, tu peux te permettre de demander plus. Ces domaines demandent une expertise que tout le monde n’a pas.
Par exemple, un article sur les dernières recherches médicales vaut plus qu’un article standard sur comment choisir sa paire de chaussures. Tu dois rigoler derrière ton écran, mais crois-moi, ça ne semble pas logique pour tout le monde !
Et n’oublie pas de calculer tes coûts.
Ton tarif doit couvrir tes frais et te permettre de vivre de ta passion. Ça inclut tout : les logiciels, l’abonnement internet, l’électricité.
Fais tes comptes pour trouver le tarif qui te permet de bien vivre tout en étant juste pour le client.
Mon conseil personnel
Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. À toi de voir ce qui te convient le mieux, en fonction de ta manière de travailler, de tes spécialisations, et de tes besoins financiers. L’important, c’est de trouver un équilibre qui te rend heureux de te lever chaque matin pour écrire.
Et du coup, tu vas choisir le tarif horaire ou au mot ?
Une chose est sûre : ce qui fonctionne aujourd’hui peut nécessiter un ajustement demain. Sois donc prêt à évaluer régulièrement ta stratégie tarifaire et à la modifier si nécessaire.
Par exemple, tu pourrais commencer avec une tarification au mot pour te faire un nom, puis passer à une tarification à l’heure ou au forfait une fois que tu as établi une relation de confiance avec tes clients et que tu comprends mieux le temps et l’effort requis pour différents types de projets.
Et surtout, communique clairement avec tes clients sur tes tarifs, pourquoi tu les as choisis, et ce qu’ils couvrent.
Une bonne communication est la clé pour établir des relations durables et réussies. En étant transparent et juste dans ta tarification, tu montres que tu respectes ton propre travail et que tu es un professionnel sur qui on peut compter.
Avant de nous quitter
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