Un nomade digital, c’est quoi ? Pas de bédouin en vue, juste des geeks qui travaillent en voyageant, puisqu’on peut maintenant poster, twitter, chater, blogue, mailer, depuis presque n’importe quel endroit sur Terre !

Le milieu des nomades digitaux

Analysons un sondage sur ce phénomène assez récent (73 entrepreneurs ont répondu). Il en ressort que les nomades digitaux sont principalement concentrés dans les secteurs du tourisme et de l’informatique. On trouve ensuite les métiers de la communication, avec des entreprises largement enregistrées en France.

Le profil type ?

Le bloggeur, largement en tête devant le directeur d’entreprise, puis les développeurs et webmasters. Viennent ensuite les métiers qui s’exercent sur le terrain ou qui nécessitent de voyager !

Comment s’organisent-ils ?

Ils consacrent 35 heures à leur activité par semaine (étonnant non ?) et sont nomades depuis 3 ans en moyenne. Et les trois quart le sont encore après 5 ans !

Où les trouver ?

Une grande partie en Asie du sud-est ! Inutile de partir trop loin non plus. Nombreux sont ceux qui s’autorisent de longs week-ends en embarquant leur Mac sous les bras, ou des vacances prolongées au bord de la mer.

Partent-ils en famille ?

Peu, puisque le sondage nous dit que 72% d’entre eux sont célibataires !

Et les revenus moyens dans tout ça ?

Ils se situent aux alentours de 30 000 € net, mais sont aussi très souvent dépendants du régime de l’autoentrepreneur, qui plafonne les revenus à 33 100€ brut, avec des charges avoisinant 25% (à voir avec la nouvelle réforme d’Emmanuel Macron qui prévoit de doubler ce plafond).

On peut en conclure que c’est plus un mode de vie, voire une philosophie, plutôt que des expériences de travail temporaires.

Conseils pratiques aux futurs nomades digitaux

Partir à l’étranger, oui, mais vouloir y rester pour travailler, ça demande une certaine organisation. Pour se loger, pas trop de difficultés : appuyez-vous sur les réseaux du net ou les bons plans entre amis nomades. Location chez l’habitant, location contre travail ou service, et on en passe… Ou encore tout simplement l’hôtel, qui peut se révéler très peu coûteux dans certaines zones du monde, repas compris.

Pour ce qui est des espaces de travail, votre quête tournera autour d’une banale connexion internet. Évitez l’Afrique, l’accès internet est à la traîne ! Pensez au coworking, les espaces numériques partagés de travail. Ces espaces multi usages ont poussé comme des champignons. Le secret de leur réussite, c’est de proposer du multi services (animations et gestion des réseaux sociaux, référencement, gratuité pour les nouveaux venus, entraide…).

Question budgétaire, assurez-vous de la validité de votre carte bancaire et de ses frais d’utilisation à l’étranger. Prenez aussi une assurance qui prend en compte les déplacements professionnels. On trouve maintenant des comparatifs d’assurance pour les nomades digitaux. Kalagan a d’ailleurs rédigé un article très intéressant sur l’utilisation des devises à l’étranger.

Les qualités du nomade digital

Être organisé ! Le plus efficace, c’est encore de passer au tout dématérialisé. Question réseaux sociaux, mettez-vous en mode automatique. Ne lésinez pas sur la sécurisation de vos données et utilisez les outils collaboratifs.

Enfin, maîtriser la rédaction de contenus et la communication. Et oui, le plus simple quand on veut travailler à l’étranger, ça reste tout de même de travailler dans le numérique. On traite par mail, par Skype ou encore par téléphone, on se trouve une place confortable où on veut, etc.

Avant de partir, évitez également de tout miser sur un client : favoriser la pluralité pour éviter de mettre tous vos œufs dans le même panier. Ça vous évitera certaines déconvenues si votre client principal décide de vous lâcher du genre au lendemain !